Je me réveille en sursaut, la chemise trempée. J'avais renversé la bière avec mon pied. Tout ça à cause de qui?
Paw paw papapapaw!
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Et merde! Mais qu'est ce qui s'passe encore!
Sans réfléchir une seconde de plus, je balançais ma bouteille dans la poubelle (bha oui, depuis le temps, j'ai pensé à installer une poubelle ici) attrapais mon appareil et dévalait les escaliers à toute allure.
*Les coups de feu viennent de la gare* je dois faire vite si je souhaite pouvoir immortaliser ça! De l'action ici, nous n'en manquions pas, et entre nous, j'adore ça!
Avant même avoir eu le temps de dire "astalamishouss" j'étais arrivé à la gare. Je me planquait derrière une boite à lettres. Une bleue du genre que l'on voit dans les films, ou souvent, les méchants y cachent une bombe. Bref, je les vois enfin. Les voitures. Elles filent à toutes allures.
Click click clik. Le mode rafale enclenché, je ne loupe pas une miette du spectacle.
PING!
*Ouf!* Une balle perdue à rebondit à quelques centimètres de mon visage, sur le réverbère. C'était moins une. Ce sont les risques du métiers comme on dit.
Quelques personnes criaient en s'éloignant. Je suis sûr qu'ils auraient pu gagner la coupe des 100 mètres en sprint.
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Aaah... L'adrénaline... Je soupirais de plaisir.
Cette sensation procurait en moi quelque chose de... Pétillant, excitant... Jouissif. Ma petite minute d'inattention m’eus presque fait loupé le scoop de l'année. Le visage d'un homme -qui, à mon avis, de par sa tenue très élégante et sa voiture plutôt bien protégé- qui pourrait être un des commanditaire de tous ses crimes. Une grosse tête.
*Désolé mon pote, je suis trop rapide pour toi.* CLICK!
Sans plus réfléchir, je m'enfuis à mon tour. J'aimais prendre des risques, mais j'avais tous ce qu'il me fallait. Aucune raison de risquer de me faire tuer ici.
Après avoir couru quelques sept rues plus loin, je pouvais maintenant marché tranquillement. Les voitures étaient déjà loin, on n'entendais presque plus les coups de feu. Le calme était revenu. Quelques personnes en costume, valise à la main marchaient de façon déterminé. Les premiers travailleurs. Je jetais un coup d’œil à ma montre...
5:01Brrrrr.... Mon ventre. Je commençais à avoir un petit creux. La Quarantaine n'était pas très loin d'ici. Et puis, il faisait un moment que je n'étais pas passer dire bonjour à l'oncle Sam. Il me ferait sans doute la réflexion d'ailleurs. Et puis, je savais que là bas m'attendais toujours une part de tarte meringué au citron.
5:07Je poussais la porte du bar (oui, il ouvrait tôt, en même temps, la ville vit jour et nuit) et me dirigeais vers le comptoir. Je posais mes fesses sur un tabouret haut, au siège plutôt rude. J'aimais ses sièges. Je déposais mon appareil devant moi et fis un sourire à l'oncle Sa
m. Je mangeais ma tarte rapidement. Tellement que je ne pris même pas le temps de la déguster. Il fallait que je retourne à la gare... Peut-être y aurait-il quelque chose à prendre en photos. peut-être des indices permettant de remonter jusqu'à eux...
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"Le Dimanche"]