• Stray Giovanni • Masculin • 19 Août 2035 • 28 ans • Nationalité : Russe • Origine : Italienne • Hétérosexuelle • Célibataire • Profession : {Voir ci-dessous} • Citoyen •

Autres choses : Un "se la coule douce", gagne du pognon en effectuant des services au près de certaines personnes, toujours sans un sous en poche mais avec le sourire au lèvres.
Pouvoir : Métamorphose - Tigre



Giovanni ne passe pas inaperçu dans la foule. Déjà qu'il fut doté d'une grande taille (1m87) et d'une carrure imposante, il n'a pas fait dans la demi-mesure pour le choix de sa coiffure. Des mèches plutôt longues sur le devant et rasé sur l'arrière avec des symboles, il se démarque de la populace. Il porte bien sa petite barbe qu'il trouve classe de garder. Mais ce qui influe le plus sur son apparence c'est son bandeau à l’œil gauche, un œil qu'il a perdu, qui est noir avec une croix blanche ainsi qu'une cicatrice assez large sur son autre œil, son œil qui est d'ailleurs bleu clair , gris. Il possède aussi plusieurs piercings à l'oreille, à la lèvre inférieur et à l'arcade sourcilière. Enfin, il ne cesse de porter des gants en cuir noir en toutes occasions.
Il possède un tatouage sur le bras gauche : Ici !

Finalement, sa deuxième apparence dû à ces mutations humaines l'amène à se transformer en tigre mais un tigre bien étrange. Il est anormalement grand et imposant, faisant 1m40 au garrot, sa fourrure est épaisse et ses griffes et crocs sont plus long et tranchant que la normale.

Spoiler:

Giovanni Stray est un homme extravaguant. Malgré le fait qu'il a un air de mafioso, une apparence rebelle, sauvage et violente avec ses muscles, il n'en reste pas moins un gars qui préfère rire en bonne compagnie et ne pas prendre la vie au sérieux. Tout ce qui lui importe c'est la bonne bouffe. Il vit juste pour manger et non manger pour vivre. Il apprécie la musique et la compagnie des filles.
Pour ce qui est de la ville, vous le verrez plutôt vagabonder à l'aube et au crépuscule dans les premières et dernières lueurs du soleil. Sinon, c'est à midi au restaurant qu'il faut aller le trouver ou à minuit sur les toits. Il erre dans la ville sans vraiment d'objectif fixe sauf de se faire quelques amis et avoir son groupe. Il ne souhaite pour rien au monde joindre ces groupes comme les Rebelles, Baïmak's Kid ou MC. Il est libre mais reste souvent dans les mêmes coins, dans sa place préférée les restaurants. C'est de là que vient son surnom "Kitten" ou "Stray Cat", le plus souvent utilisé. Il reste fidèle à ses restos et les protège parfois de certains voyous. Toutefois, il fait à sa guise et bouge souvent, comme un chat errant.
Enfin, il est plutôt du genre à observer et écouter les autres, réfléchir avant d'agir. Mais quand il agit c'est d'un bon poing dans la face. Jamais il se laissera faire, il y a des temps comme les bastons où il devient véritablement têtu. Durant des années, il a appris divers sports comme la boxe et le judo et même comment magner les couteaux et autres armes tel les pistolets lors de combat.



C'était un orphelin nommé Giovanni. Il se balançait comme chaque soir, à son habitude, sur la balançoire accrochée à une branche d'un vieil arbre. Il regardait les gens passer dans la rue. Il souriait, impatient d'avoir sa fête d'anniversaire qui était dans une semaine. Il rentra dans l'orphelinat quand il entendit l'appelle de la gardienne. Il ne se douta pas que le lendemain il serait adopté, non pas par une famille normale, mais par un mafieux.

C'était l'année de ses 15 ans. Son père avait décidé de prendre un peu de repos et de passer un moment entre père et fils mais seul à seul. Giovanni avait deux autres frères aînés. Le plus jeune se nommait Diego et avait 18 ans, le plus âgé avait 19 ans et s'appelait Tullio. Mais le père préférait le petit dernier, ce qui ne plaisait pas forcément à Giovanni lui-même. Cela faisait presque deux ans qu'il connaissait le secret de cette famille et son père faisait peser sur lui de grands espoirs. Il avait accepté son rôle à contrecœur, il ne pouvait refuser son bienfaiteur qui lui avait tout donné. Il ne manquait de rien, si ce n'est de relations sociales avec d'autres individus que le groupe fermé de sa famille et des prétendus amis de son père.  Il aurait voulu plus de temps libre comme un adolescent comme tout autre mais entre clubs de sports et cours à la maison sans oublier l'école, il était loin de se reposer et de se faire des amis. Une fois la ballade terminée, il retourna dans sa chambre, soupirant, et il essaya de profiter du quart d'heure libre à errer sur le net.

Rien de mieux qu'un petit resto pour se remonter le moral en cette fin d'été lorsque l'on a une vie maussade. Continuant sa vie forcée et ses habitudes, il alla visiter son restaurant favori, boire son vin français préféré. Et ce n'est que par pure coïncidence que sa vie s'en trouva bouleversée. Comme presque tous les jours, les tables étaient bondées et Giovanni du serrer les rangs pour laisser la place aux autres sans perdre la sienne, les espaces entres les chaises étaient restreints. Il put ainsi rencontrer et entamer une discutions avec sa dulcinée, la personne qui changea sa vie. Des cheveux châtains et des yeux bleus clairs, la jeune russe en séjour en Italie n'avait que 17 ans et se nommait Elena. Rien qu'en parlant moins d'une heure pour distraire leurs repas, ils étaient tombés sous le charme l'un de l'autre. L'une avait des idées de libertés, des rêves, des désirs, l'autre ses sentiments, ses  idéaux, son engagement et ses connaissances à faire partager. Après cette rencontre, ils gardèrent contact.

Un peu plus d'un an après leur première rencontre, les deux amoureux âgés respectivement de 18 et 20 ans, se marièrent, laissant libre cours à leur passion tout en n'écoutant pas les conseils et les refus des deux familles. "Il est trop tôt ; vous êtes trop jeunes" ne résonnèrent pas à leurs oreilles, ils se voulaient libre de faire leur propre choix, peu importait leur famille. Cela déçu énormément le père de Giovanni. Il avait décidé quelques temps auparavant de faire de lui son héritier, son successeur au grand damne de ses frères, mais Giovanni avait refusé ce qui l'avait blessé et contrarié les plans du père.  Il avait réalisé que seul Giovanni possédait le cœur, l'esprit et la force nécessaire pour devenir le prochain parrain, or, son ambition s'était envolée à cause de l'amour.

Essoufflé, il venait d'arriver devant la place où il avait rendez vous avec son passé. Serrant les dents et refoulant sa colère et sa peur, il entra dans le bâtiment isolé. Cette place se situait à quelques kilomètres de la ville où il habitait. Il avait du s'y rendre en courant après avoir vu les dégâts dans son appartement. Des personnes s'étaient introduites chez lui, avaient tout détruits et laissé un mot, sans oublier que sa femme manquait à l'appelle. La rage et l'effroi le submergèrent quand il vit le papier avec simplement marqué dessus "Figli delle Tenebre" (Les fils des ténèbres). Ils revenaient à la charge, ils n'avaient pas abandonné leur revanche contre lui, cette famille de mafieux. Ils lui en voulaient de les avoir lâchés et il souhaitaient le faire souffrir. Mais cela fut une erreur fatale pour eux. Seul un groupe de 6 personnes se trouvaient là dont l'une avait un couteau qu'elle brandissait sous le cou d'une jeune femme que Giovanni connaissait fort bien. L'homme brandissant le couteau avait un sourire triomphant aux lèvres. Quant son regard croisa le sien, il grinça des dents. Son frère Diego tenait en otage Elena qui tremblait de peur. Même forcé à écouter un discours, il ne détourna pas son regard des yeux d'Elena. Il ne faisait que réfléchir au moyen de faire échapper sa femme, il ne souhaitait simplement qu'elle soit saine et sauf et il accepterait tout les "deals" pour ça. Même sa propre mort. Il savait que même son frère ne trahirait jamais une promesse, un pacte, c'était dans les règles de la famille après tout. Cependant, Elena s'était interposée, refusant le marché et donnant par la même occasion un coup de coude dans les cotes du frère. Incrédule, Giovanni ne revient à lui qu'au moment ou le frère Diego allait poignarder Elena. Dans un élan de rage sourde et de désespoir mêlés, il fonça sur eux dans un cri qui n'avait plus rien d'humain. Oui, tous étaient loin de se douter de ce qui était tapis au fond de Giovanni, ils découvrirent au même moment le tigre qu'il était. Pris de surprise, Diego ne put se défendre et fut la première victime de la bête. Les autres ne tardèrent pas à se décoincer et attaquèrent Giovanni. Le combat fut rude mais il s'en sortit vainqueur. Il retourna sous forme humaine, ensanglanté, nu et secoué de violent spasme pendant quelques secondes. En état de choque à cause de ce qui s'était produit, il avait gardé conscience, il ne vit pas Elena s'approcher de lui. Il fut soulagé en la voyant intacte mais fut empli d'une peur de lui-même et de sa réaction. Qu'allait-elle penser de lui maintenant qu'il n'était plus vraiment humain ? Aucun mot ne sortirent de sa bouche quand elle l'enlaça, le visage couvert de larme, lui murmurant qu'elle était heureuse, qu'elle l'aimait et qu'elle ne le haïrait pour rien au monde. Il sourit faiblement avant de rire en se demandant comment ils allaient rentrer.

Pendant cette période d'environ trois ans, il vécu vraiment intensément, allant dans les extrêmes. Il n'eut pas eu le temps d'assimiler tous les événements ni de pouvoir se reposer psychologiquement. Elle avait commencée, certes mal, par la mort de ses beaux-parents avant de faire un virage à 180°. Tout d'abord, il acquit la nationalité Russe en Avril. Puis en fin mai, il avait profité des moments durant lesquels il avait tenu un petit être qui gigotait dans ses bras. Sa famille s'était agrandie d'un nouveau membre, un petit garçon du nom d'Eliott. Il possédait ces yeux gris-bleus de ses parents et sa chevelure noire de son père. Il s'était contenté de rire avec son fils, de le voir grandir avant de le voir cesser d'exister, du jour au lendemain, sans prévenir, la vie avait quittée ce petit corps bien trop tôt. Sans aucun avertissement ni vraiment de raison. Et comme une bombe, elle ravagea le petit couple qui se soutenait autant que possible. Ils réussirent tant bien que mal si ce n'était pour la mauvaise nouvelle qui suivie. Un cancer du poumon avait  envahit ceux d'Elena. Et ce fut lui qui fut vainqueur. Ce fut fulgurant, Giovanni vit son état se détériorer rapidement, toujours impuissant. Il ne pouvait plus que la soutenir durant les derniers mois de sa vie qui ne durèrent même pas la moitié d'une année. Ses mains avaient tenues les siennes jusqu'au dernier moment.

Çà faisait déjà une heure qu'il était en train d'assister à un spectacle morbide. Le feu crépitait violemment et il ne pouvait rien y faire. Son doux foyer se trouvait derrière les hautes flammes. Une fois le feu éteint, si un jour il s’éteignait, plus rien ne resterait si ce n'est qu'un tas de cendres noires. Il se dirigeait vers un bar pour retrouver un ami lorsqu'une des flammes apparurent soudainement dans la fenêtre à coté de celle de son propre appartement. Les pompiers arrivèrent trop tard, le feu s'était déjà propagé dans tout le vieux bâtiments. Il regarda alors son chaleureux foyer disparaître, être absorbé sous ces magnifiques lueurs démoniaques. Oh oui, chaleureux, il pouvait sentir l'insupportable chaleur sur ses joues noircies au fur et à mesure que les flammes grossissaient. Il dut à un moment se reculer. Et pour bien montrer sa cruauté, le ciel envoya deux trois flocons blancs tomber sur ses joues en même temps que de chaudes larmes. Il imaginait bien la scène qui se déroulait à l’intérieur du bâtiment. Il avait laissé dans le coin du salon le berceau inutilisé plié, livré à la poussière, il le voyait brûler, comme les libres et bibelots de l'étagères. Tous ses souvenirs avec Elena allaient brûler sans qu'il ne puisse rien faire. Les cartons contenant l'héritage de ses beaux-parents disparaîtraient aussi, les jouets de l'enfant même pas ouverts feraient de même. Toute trace de leurs vies allaient définitivement partir en fumée. Il ne cessait de regarder cette vue macabre tandis que des mains le saisissaient et l'embarquaient dans une voiture de police malgré ses protestations.

Giovanni marcha pour la première fois dans cette ville du nom de Baïmak. Il l'a connaissait, elle restait connue en Russie et pour rien au monde il aurait voulu y aller. Mais pour ce coup là, il n'avait pas eu le choix. Auparavant arrêté par la police et soupçonné d'avoir mis le feu à l'immeuble, et d'avoir, par la même occasion, tué son voisin, celui qui avait la fenêtre à coté de la sienne, il n'avait plus le droit à la parole. Il était le dernier habitant à être sorti et avait ce jour là sur un briquet qui aurait pu être l'arme du crime, de plus, il ne fumait pas ce qui ne plaidait pas en sa faveur. Durant plus d'un mois à défendre sa cause à des sourds, il avait failli abandonner, sa réputation salie, il n'attendait plus que la prison. Mais un coup de chance arriva. La recherche d'indices aura eu raison de ces langues de vipères et innocenta Giovanni. Ce ne fut qu'un accident créé par la victime elle-même. Sans un sous en poche, sans un chez soi pour rentrer et avec personne qui l'attendait vraiment, il se sentait terriblement seul mais il résista et demanda dommages et intérêt pour cette affaire qu'il avait failli perdre parce que personne n'avait souhaité l'écouté. Il réussi son coup et se dégota une place, un appartement dans cette ville. Ce ne fut pas vraiment son choix, il avait été imposé, et ne gardait qu'un peu d'argent pour vivre un mois. Il allait devoir  trouver un emploi rapidement, sauf que ce n'était pas le pire, il n'avait plus rien à perdre. Mais malgré ça, il souriait, tristement, mais il souriait derrière son écharpe, les mains dans les poches, il continuerait à avancer. Le soleil se levait même sur cette ville, la planète n'avait pas cessée de tourner. Il ferait de même. "Tant que tu vis, souris." Telles étaient les dernières paroles de la femme qu'il avait tant aimé et qui lui avait rendu son amour, lui procurant ainsi de purs instant de bonheur.


• Stray • ♀ • 17/08/1996 • 17 • Terrienne • Humaine • Paresseuse • Code du règlement (5) •

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Dernière édition par Giovanni Stray le Dim 23 Fév - 21:02, édité 11 fois